Présentation des intervenants du Forum pour la paix du 1er mars
Anglaise et Docteur en criminologie de l’Université de Yale, Silvia Casale a notamment travaillé aux Etats-Unis, en Suède et au Royaume-Uni. Elle a été experte indépendante auprès du Her Majesty’s Inspectorate of Prisons et de la Commission de révision des peines pour l’Irlande du Nord. A partir de 1997, elle a été membre du Comité européen pour la prévention de la torture et des traitements et peines inhumains ou dégradants, qu’elle a dirigé entre 2000 et 2007. Elle a ensuite présidé le SPT (United Nations Subcommittee on Prevention of Torture and other cruel, inhuman or degrading treatment or punishment). En 2010, elle est devenue conseiller pour le Conseil de l’Europe concernant les mécanismes nationaux de prévention.
Silvia Casale est membre du Groupe International de Contact créé par Brian Currin, en novembre 2010, et destiné à faciliter la résolution du conflit basque sur la base des principes du Sénateur Mitchell.
Avocat sud-africain, Brian Currin est spécialiste des droits humains et a joué un rôle déterminant dans la création et les travaux de la Commission Vérité et Réconciliation postapartheid. Suite à cette expérience, il s’est spécialisé dans la médiation et la transformation institutionnelle sur le plan international. Il a notamment travaillé au Sri Lanka, en Europe centrale et au Rwanda. Il a également co-présidé la Commission de révision des peines pour l’Irlande du Nord.
Brian Currin s’est ensuite engagé dans la résolution du conflit basque. Il est tout d’abord à l’origine de la Déclaration de Bruxelles du 29 mars 2010, par laquelle vingt-et-une personnalités internationales, dont quatre Prix Nobel de la Paix, demandaient, comme prémices au processus, la déclaration par ETA d’un cessez-le-feu et une réponse de l’Etat espagnol. Il a ensuite œuvré à la création, en novembre 2010, du Groupe International de Contact, destiné à faciliter la résolution du conflit basque sur la base des principes du Sénateur Mitchell.
Ancien avocat et magistrat à la Cour d’appel de Pau.
Titulaire d’un DEA en relations internationales et sécurité de l’IEP de Toulouse, ainsi que d’un Master et d’un Doctorat en résolution des conflits de l’Université de Bradford, Véronique Dudouet a rejoint la Fondation Berghof en 2005 en tant que chercheur senior. Elle dirige aujourd’hui le programme relatif aux acteurs non étatiques dans la transformation des conflits. Ses travaux portent notamment sur la négociation, la médiation et le dialogue national dans le cadre des conflits asymétriques, sur la transformation de la résistance armée en résistance non-armée, sur le rôle des acteurs extérieurs dans la résistance pacifique, ainsi que sur la gouvernance post-conflit.
La Fondation Berghof est une organisation indépendante, non-gouvernementale et à but non lucratif. Elle a pour objectif de soutenir les parties au conflit et l’ensemble des acteurs dans leurs efforts pour parvenir à une paix durable par la résolution des conflits et la consolidation de la paix. La Fondation Berghof soutient de nombreux programmes de recherche, conçoit des programmes d’éducation à la paix et alloue des subventions. Elle considère en effet que la pacification requiert non seulement l’engagement des parties au conflit et de ceux qui sont affectés par la violence, mais également les connaissances, les compétences, les ressources et les institutions susceptibles de permettre le passage du conflit à une coopération constructive et durable.
Co-présidente de Bake Bidea.
D’abord correspondant aux Nations Unies pour Le Temps et pour Libération, période au cours de laquelle il a couvert de nombreux conflits, Pierre Hazan a travaillé au sein des Nations Unies où il fut notamment le conseiller du Haut commissaire aux droits de l’Homme.
Il a également été Senior fellow à l’United States Institute of Peace et à Harvard, ainsi qu’enseignant à Sciences Po, à l’Université de Neuchâtel et à l’Institut de Hautes études internationales et du développement. Il enseigne aujourd’hui à l’Université de Genève, où il mène un projet de recherche sur les questions mémorielles.
Pierre Hazan est membre du Groupe International de Contact créé par Brian Currin, en novembre 2010, et destiné à faciliter la résolution du conflit basque sur la base des principes du Sénateur Mitchell.
Anglais diplômé de l’Université d’Oxford, Raymond Kendall a rejoint le Metropolitan Police en 1962, après plusieurs années dans la Royal Air Force. Il a accompli la plupart de son service dans la Special Branch, principalement chargée des questions de sécurité nationale. Il a ensuite intégré Interpol en 1971, où il a été promu Directeur en 1975. De 1985 à 2001, il a enfin accompli trois mandats en tant que Secrétaire Général d’Interpol.
Raymond Kendall est membre du Groupe International de Contact créé par Brian Currin, en novembre 2010, et destiné à faciliter la résolution du conflit basque sur la base des principes du Sénateur Mitchell.
Professeur de droit public à la Faculté pluridisciplinaire de Bayonne (UPPA), il est membre du CDRE (Centre de Documentation et de Recherches Européennes) et Doyen honoraire de la Faculté de Droit de Clermont Ferrand. Spécialisé dans les transitions démocratiques et dans les sorties de crises, il a notamment été chercheur associé à l’Université d’Oxford et est professeur invité à l’Université de Birzeit (Palestine). Expert indépendant pour la Commission « Démocratie par le Droit » du Conseil de l’Europe et auprès d’autres organisations internationales, il préside, depuis 2013, l’AFJT (Association Francophone de Justice Transitionnelle).
Jean-Pierre Massias travaille depuis 2006 sur le conflit basque et ses différentes implications. Il a notamment participé en 2007, en compagnie de Michel Rocard et de Gerard Onesta, à la conférence de Saint Jean de Luz « L’art de la Paix » et publié, en 2011, Faire la Paix au Pays Basque (Editions Elkar).
Coordinateur de Lokarri. Il a rédigé de nombreux articles publiés dans des revues consacrées à la paix, au dialogue et à la réconciliation. Il est l’auteur, avec Gorka Espiau, de l’ouvrage Nouvelles tendances dans la construction de la paix.
Finlandais, Aaro Suonio est un consultant spécialiste de la gestion des crises et de la sécurité internationale. Il a notamment été nommé par le ministre des Affaires étrangères finlandais en tant que Chef de cabinet de la Commission indépendante internationale de déclassement, mise en place en 1997, afin de s’assurer du désarmement des groupes paramilitaires unioniste et républicain du conflit nord-irlandais, suite à l’accord de Belfast. Au sein du ministère des Affaires étrangères, il travaille en tant que conseiller spécial pour la Section de gestion des crises. Il a ainsi œuvré à la reconstruction de l’Ex-Yougoslavie dans le cadre de la mission de monitoring menée par l’Union européenne.
Il est également ancien journaliste de la presse écrite et officier de réserve de la Marine.