Nous connaissons depuis quatre ans des conditions inédites pour trouver au conflit basque une solution démocratique, pacifique, et qui prenne en compte toutes les parties du conflit.

La communauté internationale s’est engagée depuis 2011 à accompagner ce processus de résolution. Elle a proposé une feuille route à laquelle le groupe armé ETA a répondu par l’arrêt définitif de sa lutte armée et la volonté de dialoguer avec les Etats français et espagnol.

Depuis ces deux événements majeurs, le soutien de la communauté internationale et de la société civile du Pays Basque en faveur du processus n’a fait que se renforcer et se diversifier.

Au niveau local, la majorité des composantes de la classe politique s’accorde sur la nécessité d’une résolution démocratique de ce conflit et continue de travailler en ce sens. Ceux parmi eux qui ont participé à la Conférence d’Aiete ont présenté en 2014 une déclaration commune allant dans ce sens.

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De même, la société civile est de plus en plus sensibilisée et mobilisée et, depuis la création de notre mouvement civil, nous nous sommes ainsi retrouvés à maintes reprises lors de l’organisation de forums pour la paix, de débats publics ou encore de réunions, pour affirmer la nécessité d’avancer sur le chemin de la résolution du conflit.

Forts de ces avancées et conscients du chemin qui reste encore à parcourir, nous souhaitons témoigner de cette situation, sur Paris, en organisant une Conférence humanitaire pour la paix au Pays Basque ouverte à toutes les structures de la société civile du Pays Basque Nord et de Paris.

Co-organisée  par le Groupe international de Contact,  la Ligue des droits de l’Homme, Conciliation Resouces, Berghof Foundation, el Foro social por la paz  et Bake Bidea-Le chemin de la paix, la conférence aura lieu le jeudi 11 juin prochain, à la salle Victor Hugo (101 rue de l’Université, 7ème arrondissement), de 9h15 à 13h.

Cette conférence sera l’occasion de présenter un état des lieux du processus depuis 4 ans et d’aborder la question des conséquences du conflit et plus particulièrement celle des victimes et des prisonniers-ères. Pour cela, des experts internationaux en résolution de conflit, ainsi que des personnes directement touchées par des conflits seront présentes pour nous transmettre leur expérience.