Conférence de presse de la LDH et BAKE BIDEA du 9 novembre 2016 : Le processus de paix au Pays Basque et la question des prisonnier.e.s

09/11/2016

 

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La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et BAke Bidea organisaient hier une conférence de presse relative au processus de paix au Pays Basque et à la question du devenr des prisonnier.e.s basques, au siège de la LDH à Paris.

Les intervenant.e.s étaient:

  • Michel TUBIANA, président d’honneur de la LDH ;
  • Anaiz FUNOSAS, présidente de Bake Bidea (mouvement civil pour la paix) ;
  • François BES, Observatoire International des Prisons (OIP) section française ;
  • Maître Maritxu PAULUS BASURCO, avocate ;
  • Philippe TEXIER, magistrat honoraire, expert auprès de l’ONU ;
  • Xavier CRETTIEZ, Professeur de Science Politique, Science Po St Germain. Il a notamment lu un texte rédigé par Véronique VASSEUR, médecin, ancien médecin chef à la Maison d’arrêt de la santé, n’ayan t finalement pas pu être présente le jour de la conférence.

Cette conférence de presse a été l’occasion d’une paert de rappeler le contexte nouveau existant au Pays Basque depuis 2011 , à savoir  le travail et la mobilisation de la société civile du Pays Basque mais aussi du gourpe armé ETA et de prisonnier.e.s et exilé.e.s politiques basques en faveur de la mise en place un processus de paix.

Mais il a grandement été souligné, également, le traitement discriminatoire et l’acharnement dont fait preuve le gouvernement français à l’encontre des prisonnier.e.s basques, tel que l’illustre entre autres, la situation du prisonnier Ibon Fernanez Iradi. Ce prisonnier est en effet gravement atteint de sclérose en plaques (diagnostiquée en 2013 mais dont les premiers symptômes sont apparus en 2011) et malgré deux expertises médicales attestant que le maintien en détention est imcompatible avec un traitement adéquat de sa maladie, il n’a pu bénéficié d’une suspension de peine.

Enfin, il a été souligné que le gouvernement français devait s’impliquer dans le processus de paix entamé au Pays Basque, en trouvant notamment, et pour commencer, une solution à la situation des prisonniers.

 

 

 

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